Reseña del libro "La Peinture flamande et hollandaise (en Francés)"
La peinture flamande et hollandaise, dont les productions remplissent la plupart des galeries de l'Europe, n'a été que depuis bien peu d'années l'objet d'études approfondies et de publications sérieuses. M. Sulpice Boisserée, dans son ouvrage sur la cathédrale de Cologne, place dans cet édifice le berceau de la peinture germanique. A l'en croire, l'alpha de l'art des contrées rhénanes fut gravé sous ses voûtes par une main inconnue. C'est là une de ces assertions systématiques, familières aux Allemands, que le bon sens réprouve, et qui ne supportent pas l'examen. L'art ne se développe jamais spontanément; ses commencements sont lents et laborieux et s'appuient toujours sur la tradition. L'art dans la haute Allemagne, et par suite chez les Flamands et les Hollandais, a suivi les lois ordinaires qui président à son développement. Sauf de légères modifications apportées par le climat, les moeurs et le caractère propre à chaque nation, les monuments des mêmes époques, dans les contrées de l'Europe qui s'étendent des Alpes et du Danube aux rives de l'océan germanique, présentent, à partir des temps les plus reculés, la plus grande analogie...